ANEJ ALGERIE

Migration clandestine

- Novembre 2007, organisation d’un séminaire national sur « la violence urbaine comme source d’insécurité locale et d’émigration clandestine » à Alger

- Depuis 2009 nous avons mené en partenariat avec le CISP un projet nommé « Soutien et mise en réseau des acteurs institutionnels et de la société civile permettant une meilleure prise en charge de jeunes en rupture sociale s’impliquant  dans le cadre d’un projet de migration clandestine » Le projet s’est fixé comme objectif global la prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité en Algérie et plus particulièrement à deux niveaux : d’une part dans l’accompagnement des structures institutionnelles et de la société civile (l’associatif particulièrement) à prendre en compte et à gérer les difficultés des jeunes marginalisés et d’autre part d’intervenir directement auprès des jeunes en grandes détresses et en voix de départ dans le cadre de l’immigration clandestine.  Au regard de la situation du pays, l’accent a été mise plus particulièrement sur la prise en charge des adolescent et des adultes les encadrant sur la prévention de la violence conduisant les jeunes à l’engagement d’un choix aussi violent que la migration clandestine.

 Nous avons mis en évidence différents objectifs globaux dont :

  • Mettre en réseau les professionnels travaillant avec les jeunes en grandes précarité, afin d’être  le relais entre l’institutionnel et les jeunes en décrochage social
  • Améliorer la qualité de la prise en charge et  le  soutien des adolescents en risque de départ sur les routes migratoires.
  • Contribuer à une meilleure compréhension de la réalité de la migration, afin de prévenir l’engagement  des jeunes sur les routes migratoires clandestines

- Deux formations ont été organisées auprès des professionnels (une 60aine) issus des structures de l’éducation (écoles), des maisons de jeunes, des C.O.S.P, des centres de santé, et des cellules de proximité. Ces 2 formations se sont déroulées au diocèse d’Alger. Les formateurs sont Mme Florence Buseyne [enseignante et spécialiste des jeux de coopération, et dynamisation des pratiques d’animation] en septembre 09, et Jean Marie Lemaire pour le dernier module de Clinique de Concertation en novembre. Des professionnels d’Oran se sont joints aux derniers modules (10 personnes), elle a porté sur Les Figures du Travail Thérapeutique de Réseau, description & articulations.

.- Entre les 2 modules de formation, des réunions ont été  animées par l’équipe de coordination afin, toujours, de mettre les professionnels en réseau et de favoriser un échange autour d’une pratique. 4 réunions au total ont été organisées dont une à Oran en octobre.

- La mise en place de groupes de parole avec les jeunes issus des quartiers dit « à risque » et plus particulièrement dans une maison de jeunes publique à Bologhine, et dans des structures issues de la société civile, chez SOS Culture Bab el Oued et dans l’association « Vision jeunes » ont été maintenus. Les groupes  sont la plupart du temps, composés de 10 à 15 jeunes, groupes mixtes, et sont animés conjointement par un animateur (de la structure) et un psychologue identifié sur le projet. Sur cette dernière période, en tenant compte des 3 mois de latence (2 mois de vacances et le ramadan), 4 groupes ont été assurés, reprenant à chaque fois 10 à 15 personnes.

- Création des outils d’information et diffusion d’outils d’information et de sensibilisation :

- Création d’un jeu « Comprendre la migration » a été présenté durant les rencontres de l’été organisées par nos partenaires, sous forme de test, notamment lors de l’université d’été que nous avons organisée avec la LADDH à Bouzaréah. A la rentrée, son animation a été appliquée au sein de 4 établissements scolaires pour expliquer la dynamique de la migration. Il a été présenté également en maison de jeunes à Bab el Oued (4 animations) ainsi qu’à Oran, lors de réunions de jeunes et à Annaba également via notre partenaire AnisS. 

- La diffusion des pièces de théâtre : la pièce de théâtre « El Harga  a pu être diffusée 8 fois durant la dernière période plus particulièrement à Bab el Oued en juillet, et dans les écoles de Boumerdès (Tidjelabine, Les Issers, Corso, Thénia, Légata, Bordj Ménaiel). A chaque fois plusieurs classes dans les lycées ont pu bénéficier de la représentation.